Far away [Gab']

Far away, you know

Il y aura toujours quelque chose pour détruire nos vies. La question est de savoir ce qui va nous tomber dessus en premier. On est toujours au bord du gouffre »

* Car il y a des choses qui s’effacent si facilement, car il y a des mots qui s’effacent si facilement. Car il y a tant de chose, qu’on croit mais qui finalement disparaisse sous nos yeux. Car tout disparaît sans vraiment disparaître. Peut-être que l’on ne laisse rien de nous ? Peut-être laissons nous à chaque endroit un signe de notre passage.
Nous avons tous fait un passage dans la vie de quelqu’un, ce passage était bref, long selon les personnes. Mais nous avons tous apparut au milieu de nul part dans la vie de quelqu’un. Notre passage a eu un effet positif ou négatif. Dans ma vie, il y a eu tant de personnes qui sont passé, que je ne sais même pas lesquelles ont été les plus importantes. En revanche je me souviendrais de ces gens, ces gens qui m’ont brisé comme on brise un jouet. C’est étrange mais on a souvent tendance à ce souvenir des moments qui ont été durs. Comme on dit : Soigne ton entrée et ta sortie. En clair le milieu on s’en fiche c’est pas ça qui nous marque.
Moi mon entrée je l’ai toujours soigné, le milieu était toujours passable et ma sortie, elle, je préfère ne même pas en parler.
Peu à peu que je marchais sur le sable froid de cette vaste plage artificielle mes empreinte de pas s’effaçaient comme si on effaçait une partie de moi, une partie de mon histoire.
Aujourd’hui encore je ne serais toujours pas dire si j’aime ou non la plage. D’un côté j’aime et de l’autre je hais. C’est paradoxal. Mais de toute façon tout est paradoxal. Même l’être humain est paradoxal, il passe son temps à emmetre des sentiments contraires, et puis il doit choisir, et les trois quarts du temps il préfère ne pas choisir. Il nit comme il ment.
L’être humain est bien futile. Il émet tant de sentiment qu’il ne comprend plus rien. Il ne serait même pas dire qui il est, il se content de dire son nom , cette espèce d’étiquette.
Je me retourne lasse de voir mes épreintes disparaître. Quand je regarde cette mer si sombre, j’aimerais tant m’y plonger pour ne plus y ressortir. Qu’est ce que j’attends pour le faire ? Mon envie n’est rien comparée à ce que mon corps me fait faire.
A vrai dire je ne sais même pas si j’ai aurait le courage. On dit que le suicide ce n’est pas vouloir mourir mais vouloir disparaître. Alors dans ce cas c’est peut être pas le suicide qu’il me faut.
On dit tant de chose mais lesquelles sont vraiment vraies ? On dit qu’il y a tant de question qu’on se pose. Mais elles sont toutes de réponse. Des réponses inconnues. Mais des réponses quand même.
C’est étrange, je me sens si mal. Ma tête est hors usage, comme si elle était ensanglantée. Ce rideau fermé, je ne sais s’il existe un chemin de retour. Ce nectar, le nectar de la vie qui s’assèche... Ces vieux mots faient pour blesser, ils me coupent encore, ils me rongent, ils me hantent, tu me hantes. Cette vie est un foutoir dont je suis l’attraction. Quel m*rdier.
Ce lieu est un désordre, mon unique est partie. C’est scène de constance tragédie, je ne peux plus les entendre. Je ne veux plus rien ressentir. Je veux être comme mort.
J’aimerais aimer, j’aimerais l’aimer, c’est sûrement ce qu’il y a de plus simple, alors pourquoi est ce si compliqué ? Je suis à ce point un incapable ? Il faut croire.
Je n’ai même pas été capable de t’aimer, pourtant je tenais à toi comme à la prunelle de mes yeux, et encore, la prunelle de mes yeux ce n’est rien comparé à toi. Même si je ne pouvais te voir, même si je ne pouvais t’entendre je t’aurais aimé.
C’est étrange, ou plutôt c’est débile, dans ma tête tout est au passé. Il faut que je tourne la page, mais je n’y arrive pas. Tout est du passé, je suis du passer.

« Ne pleurait pas votre passer car il s’est envolé à jamais et ne craignais pas votre futur car il n’est pas encore écrit. Vivez votre présent de manière à toujours vous en souvenirs »[/font]

Plus facile à dire qu’à faire. J’aimerais que mon passé s’efface comme mes empreintes s’effacent. Tu disais que même si on m’enfonçait 7 fois, j’arriverais toujours à me relever. Mais je n’arrive pas, je n’arrive plus à aller d’échec en échec sans perdre peu à peu mon enthousiasme. Il faut croire que la vie m’a tout pris. Ou plutôt que j’ai tout perdu à cause de moi même et de mes bétisses. C’est ma vie et les mensonges que j’ai créés.
Si seulement je pouvais tout effacer. Mais j’en suis incapable, je ne peux t’effacer. En fait je voudrais tout recommencer, tout recommencer avec lui. Mais il faut que j’arrête d’imaginer que la vie allait me laisser une nouvelle chance. Il n’est pas à moi. Oublie le.
Pourquoi est ce si dur ? C’est pourtant lui la victime. Que suis je ? Victime, coupable, responsable ? Je suis responsable de ça, coupable de t’avoir fait du mal, et une vulgaire victime. Une victime de l’amour ?
Aujourd’hui encore je ne saurais te dire. Ce n’est pas le fruit du hasard, c’est le fruit de mon propre arbre.
Après cette longue balade sur la plage artificielle Heaven était arrivé là devant la terrasse. Toujours cette envie de tout plaquer. Envie de tout quitter. Tout. Tout …
Lui, elle & eux. Baliverne. Il faut se rendre compte que nous sommes seuls au monde. Seul au milieu de tout. Seul au milieu de rien. Seul au milieu de rien du tout.

Pfff. Voilà ça c'est le 4 éme soupire d'Heaven La belle était assise sur le fauteuil d'osier depuis déjà deux heures. Cela faisait en effet deux heures qu'elle était là. Seule devant son verre de limonade, calpin à la main, musique sur les oreilles.
Toujours perdue dans ses pensées. Cela faisait déjà 3 jours. Trois jours sans lui. Il lui manquait ? Non.
Amoureuse ? Non. De toute façon pour Heaven il est hors de question de parler d'amour même si son âme et son corps en brûlent.
Sur ce calpin Heaven avait griffonnée quelques paroles sans importance, elle avait aussi dessiné tout ce qui lui passait par la tête, des gens, des sourires, des objets.

The men up there don't like a lot of blabber
They think a girl who gossips is a bore!
Yes on land it's much preferred for ladies not to say a word
And after all dear, what is idle prattle for?
They're not all that impressed with conversation
True gentlemen avoid it when they can
But they dote and swoon and fawn
On ladies who withdrawn
It's she who holds her tongue who gets a man

In pain
In need
This one longing to be thinner
That one wants to get the girl
And do I help them?
Yes, indeed!
Those poor unfortunate souls
So sad
So true
They come flocking to me crying
"Will you help us, pretty please?"
And I help them!
Yes I do!

Those poor unfortunate souls

En effet pauvre âmes malheureuses. Seuls. Pauvre âme malheureuse.
Les bras d'Heaven autour de ses jambes. Le bonheur c'est comme l'amour. C'est illusion, une illusion qu'on veut croire. Un rêve que l'on sert entre nos bras quand on a peur. Est-il donc un rêve. Oui. Un rêve impossible. Un rêve qu'elle ne doit pas croire.
Un vilain rêve.
Les rêves nous font rêver mais il nous font surtout rêver. En fait nous ne savons pas très bien reconnaître les rêves à la réalité.
Nous fonçons droit dans le mur.
Soudainement une voix fit sortir Heav' de ses pensées [...]

*Une envie soudaine de tout claquer pour toi...*

Cette phrase, plus d'une personne la déjà sorti pour cette autre personne qui compte tellement pour eux, pour cette autre personne pour laquelle on est prêt à tout pour l'avoir rien que pour sien... que ce soit qu'une petite minute ou toute une vie... On a tous besoin de quelqu'un pour être heureux... Encore faut-il avoir cette envie au plus profond de son être, encore faut-il avoir le courage d'être heureux en connaissant parfaitement son passé... Cette petite phrase, cette petite phrase composée de 7 petits mots, le jeune homme faisait son possible pour l'enlever de sa tête ne frappant de toutes ses forces sur ce foutu punchin ball. Pourquoi voulait-il tout plaquer pour une jeune femme qui arrivait à le remettre à sa place aussi facilement? Pourquoi voulait-il tenter sa chance avec cette femme? Qu'est ce qu'elle avait en plus que les autres femmes... peut être tout ou peut être rien du tout... Peut être n'est ce que de passage... Peut être que dans quelques jours, il l'aurait enlever de sa tête... Mais voilà, cela faisait plus d'un mois qu'il se disait celà... Plus d'un mois que le mon "Heaven" ne sortait plus de sa tête... Qu'est ce qu'il lui arrivait bon sang? Pourquoi ne pouvait-il pas toucher une aurte femme sans penser à cette déesse aux yeux bleus ciels? Pourquoi lui faisait-elle plus d'effets que les autres femmes? Pourquoi les autres femmes lui paraissaient fades à côté d'elle? Toutes ces questions, toutes ces questions sans réponse se bousculait dans la petite tête de Gabriel et plus elles se bousculaient, et plus il devenait incontrolable... Il ne supporte pas de savoir qu'une seule personne peut le déstabiliser autant, qu'une seule personne arrive à lui faire perdre la tête...

Voilà pourquoi il était là, dans ce complexe sportif. Il avait ce besoin de s'en prendre à quelque chose pour retrouver son calme... Je vous l'accord, trouver un Gabriel calme est quelque chose pratiquement impossible à trouver. Et le fait qu'il pense tellement à cette jeune femme ne faisait qu'accentuer son énervement et sa nervosité. Cela faisait déjà pratiquement deux heures qu'il frappait violemment ce pauvre punching ball sans faire de pause. Il ne voulait pas tomber amoureux... Non c'était impossible... Qu'est ce qu'il lui apporterait de bon dans sa vie? Rien du tout... Il n'était qu'un minable qui ne sait jamais montrer ses sentiments à quelqu'un... Il la ferait souffrir comme il a tué sa mère et son père... Il la ferait souffrir comme il a trahit son meilleur ami avec cette blondinette... Non il devait à tout prit la faire sortir de sa tête, affirmer que ce n'est qu'une fille parmit tant d'autres, qu'elle n'a rien de plus que les autres... Mais c'est faut et il le sait très bien... Il secoua nerveusement la tête et s'arrêta de frapper dans le sac de sable. Il retira ses gands de boxe et passa une main sur son frond qui était perlé de sueur... Plus les jours passés et plus il avait du mal à se métriser... Il devenait dingue à cause d'elle... Mais ce n'était pourtant pas de sa faute... Elle ne faisait rien pour le rendre complètement fou... Elle restait elle-même... C'est justement ça le problèle, elle reste naturelle avec tout le monde et ça l'avait charmé... Pourtant il la connaissait depuis ses 10 ans... Elle était tout simplement la soeur de son meilleur ami... Mais alors pourquoi lui faisait-elle de l'effet que maintenant? Peut être parce qu'il s'est enfin rendu compte que c'était une jeune femme magnifique... Mais pouvait-il seulemment penser sortir avec la soeur de son meilleur ami? C'était pas vraiment conseillé... Il savait qu'il finirait par la faire souffrir et ça en serait finit de son amitié avec Aaron...

La vie est ce qu'on dirait bien compliqué et les gens sont sadiquement liés entre eux... Son corps sous la douche, Gabriel avait tout de même finit par retrouver un peu de son calme et de calmer ses ardeurs... Ce n'est qu'une fille banale... Il se devait de se dire cela... Il passa ses mains sur son visage avant de sortir de la douche et de passer une serviette autour de sa taille. Il sorti une cigarette de son paquet et la coinça entre ses lèvres avant de se l'allumer. Il n'avait pas réellement envie de rester enfermer dans sa chambre... Gab était ainsi... Il ne supportait pas de ne pas bouger, il avait ce besoin continuel d'aller quelque part, de faire quelque chose de différent chaque jour... Il soupira légèrement tout en laissant échaper la fumer de ses narines et regarda par la fenêtre... Le temps était encore convenable... Il était temps qu'il se trouve quelqu'un pour oublier une bonne fois pour toute Heaven... Une jeune femme qui voudrait bien de lui une soirée...

Habillé d'un jeans troué et d'un tee shirt qui laissait entrevoir sa musculature, Gabriel déposa ses lunettes de soleil sur son nez et enfonça ses mains dans les poches de son jeans... Doucement il se promenait dans cette rue mythique qu'est Sunset Boulevard... Au moins ici il finirait bien par trouver sa nouvelle proie, que ce soit une femme ou un homme par la même occasion... Oui, Gab a toujours eu l'esprit extrêmement libre et ce n'est pas Aaron qui dira le contraire... Cela faisait une vingtaine de minutes que le jeune homme se promenait sur le boulevard et commençait sérieusement à avoir la guorge sèche, sa troisième cigarette ne l'aidant pas réellement à s'hydrater... Il décida alors d'aller se poser quelques instants au Rainbow Bar... Un coin bien tranquil pour la classe moyenne... Le jeune homme jeta le cadavre de sa cigarette par terre et l'écrasa avec son pied pour qu'elle s'éteigne une bonne fois pour toute... Tout s'éteignait un jour ou l'autre autour de lui... que ce soit sa mère ou encore son père... Qui était la prochaine victime? Il ne faisait jamais une journée s'en y penser... Peut être pour cela qu'il reste aussi discrèt sur ses sentiments envers les autres. Il ne veut pas s'attacher à quelqu'un pour la voir mourir quelques temps plus tard... C'est stupide mais qui n'a jamais eu de pensées stupides ici?... Mais il se stoppa net lorsqu'il crut reconnaitre une certaine personne recroquevilé sur la terasse... plongée dans son calpin, elle avait son petit nez qui se retroussait légèrement. C'est quelque chose qui avait toujours plus à Gabriel... Elle était encore plus belle quand elle était conscentré... Mais il voyait aussi qu'elle n'avait pas l'air au milieu de sa forme... Tout le monde l'est un jour... Mais il était habitué à la voir avec un magnifique sourire aux lèvres... Bien que son coeur battait à la chamade, qu'il n'avait qu'une envie: la prendre dans ses bras et l'embrasser, le jeune homme remit son masque de jeune homme indiférent à son charme qui rigole de tout et de rien...

"Tu aurais prit un verre de scotch, je t'aurais demandé ce qui ne va pas... mais là, ma pauvre... une limonade..." dit-il en faisant une petite grimace comme il savait si bien le faire avant de lui faire un clin d'oeil. Il était pas du genre à demander le pourquoi du comment, il préférait que ce soit l'autre personne qui se confie à lui mais bon entre Heaven et Gabriel, ça avait toujours été bizzare... "Alors... j'attends mon bisous mademoiselle." dit-il avec un fin sourire aux lèvres. "A moins que tu attends le prince charmant... Dans ce cas là faudra me le présenter, j'ai ordre de faire peur à tous les petits amis potentiels de la soeur de mon meilleur ami..."

N’avez vous jamais trouvé que la vie était pleine de charme, éblouissante et plein de compassion et d’espoir, seulement elle n’était pas pour vous.
N’avez vous jamais fait un rêve qui vous semblait si réel que quand vous vous êtes réveillé vous ne saviez plus où était le rêve et ou était la réalité.
Il arrive un moment où chaque vie arrive à une intersection.
Dans ce moment désespéré, vous devez choisir votre direction.
Vous battrez-vous pour rester sur votre chemin ?
D'autres vous diront-ils qui vous êtes ?
Vous collerez-vous une étiquette ?
Serez-vous hantés par votre choix ?
Ou embrasserez-vous votre nouveau chemin ?
Il arrive un moment où chaque vie arrive à une intersection.
Dans ce moment désespéré, qui serez-vous ?
Laisserez-vous tomber vos défenses pour trouver une consolation chez quelqu'un d'inattendu ?
Est-ce que vous ferez l'effort de communiquer ?
Ferez-vous face à vos plus grandes peurs avec courage pour avancer avec la foi ou succomberez-vous à la noirceur de votre âme ?

Ce chemin que vous prenez, vous mènera t’il à bon port ? Combattrez-vous qu’importe les ouragans, qu’importe les blessures ?
Chaque jour un enchaînement de gestes semblables. Faire semblant d’être heureux, de comprendre et de voir malgré la brume.
On se fixe des objectifs pour mieux vivre, pour trouver un sens à notre vie mais finalement le plus important est le voyage en lui-même
La vie & la mort ne sont que des ports de notre navire engloutit par les flots et les désastres.
Notre voile et notre âme sont notre gouvernail
Le cap vers le futur. Nous sommes tous des capitaines de nos navires, nous sommes les capitaines de nos âmes se dirigeant vers de nouveaux rivages.
Le désarroi nous prend telle la tempête, projeter et balancer bard dessus bord comme de simple vie sans importance.
Et après l’ ouragan vous reprenez la route, votre navire fracassé, & votre voyage arrivant à sa fin.
Trop souvent les gens finissent leur voyage en regrettant le sable fin du temps qui leur a filler entre les doigts.
A avoir essayé de chercher le pourquoi ce voyage, ils en oublie le but. Chose qu’ils savaient et qu’ils ont oublié.
Et les voilà à port, dos au passé que certain, bêtement regrette.
Peut-être que la vie leur a apporté tout ce qu’ils désiraient, peut-être leur a-t’elle donné plus que jamais ils n’auraient espéré, mais le plus important est le voyage en lui-même.
Voyage qui aboutit ici, sur ce bord, navire rompu,fêlé et qui pourtant semble si rayonnant. Enfin vous pouvez dire Hallujah j’y suis arrivé .
Ne laissez aucun regret vous prendre si ce n’est celui que la vie ne soit pas assez longue.
Jetez cette dernière poignée de sable face à ce monde que jadis vous avez aimé.
Hallelujah …

« On dit que le bonheur est à porté de main , alors on tend la main et on se retrouve fou …»

La main d’Heaven se plaça juste devant sa tête afin de pouvoir voir la personne qui venait de l’interpeller sans que le soleil ne l’aveugle.
Et entre ses doigts, elle pouvait le voir, lui … « Alors on tends la main et l’on se retrouve fou »
Différentes envies envahissaient son âme et sa raison. Tout devenait paradoxal. L’envie de partir, l’envie de rester, l’envie d’être dans ses bras, l’envie de le fuir, l’envie de le détester, l’envie de l’aimer …

- Gab' ?!

Ah ah ah -__- Quoi de plus ridicule que de prononcer son nom comme s’il s’agissait d’un revenant revenu des enfers, à qui l’on avait transpercé le cœur avec un couteau de cuivre ( il faut que j’arrête supernatural >.< )
Quand il déclara que son verre de limonade était ridicule, elle ne pu s’empêcher de baisser enfin sa main.
Le voir comme ça à contre jour, le rendait encore plus beau. Le corps d’Heaven s’immobilisait, ses jambes tremblaient comme si elle avait froid, et sa tête devenait hors d’usage. Il ne restait plus que son cœur, cœur qui suffoquait à sa présence, cœur qui lui criait « Arrête Heaven, tu fais une bêtise, arrête … »

__ Que veux-tu je suis un cas désespéré. Dit-elle d’un air sérieux, puis il continua avec un sourire au bout des lèvres. J’aurais bien de l’alcool mais je suis en période d’abstinence

Pas de fête, d’alcool, et tous ces trucs qui vous plombent la vie et qui pourtant vous semble si fondamental.
Cela faisait déjà 1 semaine que Heaven était redevenue comme vierge, mais pour encore combien de temps, après tout à L.A les périodes d’abstinence ne durent pas long feu. Les paris sont ouverts.
« J’attends mon bisou Mademoiselle » Pourquoi est-ce que cette simple phrase dit en rigolant faisait balader son cœur ?
Et si elle posait ses lèvres sur ses joues, pourrait-elle s’en contenter ? Ne ressentirait pas une envie fougasse de l’embrasser.
Heaven le savait bien, des baisers futurs laisseraient à désirer son corps tout entier.

« Pour le bisou tu vas devoir attendre un autre jour. Les bisous sont contraires à ma période d’abstinence »

Quelle excuse ridicule -__-‘ C’était pire que ridicule, c’était le comble de la nullité. Avec une excuse pareille, il devait le prendre pour une idiote coincée.
"A moins que tu attends le prince charmant... Dans ce cas-là faudra me le présenter, j'ai ordre de faire peur à tous les petits amis potentiels de la soeur de mon meilleur ami..."
À cette phrase, Heaven ne pu s’empêcher de ricaner gentiment, sûrement que cela devait une blague, mais étrangement elle était sûre que son frère était bien capable de demander à Gab’ de surveiller tous les garçons suspects qui tournent autour d’Heav’.

« Dans ce cas tu peux commencer par le gars de la table de droite, il me regarde depuis tout à l’heure »

- Euh, je t’offre quelque chose ?

Ah ah ah, encore plus ridicule, mais bon que pouvait- elle sortir d’autre afin qu’il reste près d’elle ? Attends, attends un peu là Heaven, pourquoi vouloir qu’il reste près de toi ? Tu as quelqu'un, ça suffit pas ? Si, donc pose ton dévolu sur quelqu’un d’autre comme Gabriel.
Plus simple à dire qu’à faire. Si seulement, ils pouvaient savoir l’erreur qu’ils étaient entrains d’engendrer à ce moment même.
« Un jour nous serons … »
Une servante arriva à la petite table d’Heaveb et leur demanda ce qu’ils désiraient boire

- Une autre limonade, & toi Gabriel tu veux quoi ?

Les jambes d’Heaven se croisèrent, se décroisèrent. Pourquoi était-elle aussi paralysée quand il était en face d’elle. Après tout, ce n’ est qu’un garçon, ce n’est que le meilleur ami de son petit frère. Rien d’autre. Rien d’autre …
Un long silence s’installa entre eux. Que pouvaient-ils dire ? appart « salut, ca va ? Ouais et toi ? »

- Gaby, je … Commença t’elle avec une voix plutôt rouée quand soudain la serveuse déposa leurs consommations sur la table base en verre
- Voilà votre consommation, monsieur dame, cela vous fera 2 dollars !

Heaveb chercha rapidement de quoi payer dans son sac, quand soudain elle remarqua que … Elle n’avait plus d’argent.
*HEAVENN ! Pourquoi tu n’as pas rechargé ton porte monnaie ! idiote, idiote, idiote * Heaven jeta un coup furtif à Gabriel qui la regardait..  *Oh ceci est un SOS, je ne veux pas me perdre de conjectures …*  Notre belle brune ne savait pas ce qu’il y avait de pire dans ce cauchemar, le fait d’être là en face du beau Monsieur Sawyer sans savoir quoi dire, ou le fait qu’elle allait devoir lui faire payer la note.

- Ah … Euh je crois que j’ai pas d’argent :/

Déclara t’elle d’une voix très gênée en regardant furtivement Gabriel. Elle avait bien l’air maligne. Je voix parfaitement ça dans le prochain numéro du journal de ragot de l'université « Apparemment Heaven J. Kane à comme oubliée que dans le monde il faut payer … »
Une chose était sûre dans cette histoire, Heaven avait du avoir une vie antérieure terrible pour mériter ça.  Mériter d’être là devant lui sans même avoir de quoi lui payer de quoi boire.